Moi j'suis du hav' dès!

  C'est pas de moi, je l'ai trouve quelque part sur le net, mais c'est tellement vrai que je ne resiste pas a le publier!
Milles excuses au createur, mais du coup, je fais circuler.


Mille et une raisons qui distinguent les Havrais des autres :

- Parfois tu dis 'oh bah dès' et 'le peuurt'(du Hav’!), mais tu essayes de perdre cette habitude

- Dès le mois d'avril tu prends des coups de soleil parce qu'il fait enfin plus de 10°C

- Tu vas souvent à la plage... avec un pull et un manteau

- Tu as déjà acheté des clopes au Week End

- Tu sais où se trouve La Rue de la Soif

- Tu as vu naître l'Espace Coty!

- tu vas faire tes courses pré-soirées au Monop' ou au Super U de la plage

- Quand tu étais petit, tu allais au manège devant le Printemps, à la foire St Michel et à celle près de l'Université

- Tu connais le Siècle, mais tu n'y es (presque) jamais allé

- Tu connais par coeur les 7 salles de l'UGC

- Tu es habitué au chant des mouettes

- Sur ta plage il n'y a pas beaucoup de sable donc tu es devenu un pro de la marche pieds nus sur les galets

- Ton image des 'quartiers sensibles' c'est Caucri ou le Mont Gaillard

- Tu connais les noms 'Rondes Rollers' et 'Z'estivales'

- On a enfin parlé de ta ville... dans la Beuze et Disco...

- N'empêche que si tu veux, tu peux aller à Portsmouth en bateau

- Si la mer est à 22°°C ça te va plus que bien

- Tu sais que le seul moyen d'avoir des clopes a 2h du mat' est d'aller au Tabac de la Gare

- Parfois, des géants envahissent ta ville et plantent des couteaux dans les bus

- Tous les ans, tu retrouves tous les jeunes de ta ville un soir à la plage pour fêter un bac .....que tu as passé depuis longtemps

- Tu peux s'enorgueillir d'avoir deux volcans dans ta ville, même si certains les appellent les Pots de Yaourt

-Tu donnes rendez-vous devant le Printemps ou à l'Hôtel de Ville quand tu as des courses à faire

- Chez toi on dit aussi: 't'es batte' 'C'est rien frais !!' 'A-ti toi ma poule !!'

- Mais surtout on dit 'c'est archi bien!'

- Quand tu dis que, malgré tout, Le Havre c'est chouette, on te regarde comme si tu étais un fou

- Tu attends plus d'un an un rendez-vous chez l'ophtalmo ...

-Tu aurais aimer devenir docker pour avoir la vie tranquille (et un salaire exorbitant), mais malheureusement tu sais qu'on ne devient docker que de père en fils

- tu sais qu'à Sainte Adresse les gens ont plus de sous que toi

- tu as connu le Gaumont du boulevard de Strasbourg

- Tu sors toujours avec parapluie dans ton sac... même en été

- Quand tu dis 'J'ai été au bout du monde', les gens te regardent bizarrement

- Pour toi 'Porto' désigne un lycée et pas une ville

- Tu sais que 'les oreilles de Mickey' n'est pas un film inconnu de Walt Disney mais deux gros radars qui étaient en haut des falaises face à l'Hydro

- Enfant, tu te faisais pourrir par ta mère en rentrant de la plage parce que tu t'étais encore assis sur les galets décorés au pétrole brut ! 't'es rin pénib' dès!'

- Les jours où le vent vient de l'est, les odeurs de la Raffinerie Total te rappellent pourquoi 'vous ne viendrez plus chez nous par hasard'

- Tu peux revendre l'eau du bassin des jeux de la plage aux irakiens comme arme bactériologique

- la seule ville ou on a donné un nom de président de la république à un centre commercial

- ...quand tu t'es fait la descente du Nice-Havrais et de la rue Cochet en roller

- quand tu sais que la Broche à Rôtir n’est pas un resto

- Quand tu as déjà escaladé le mur du CNH pour aller te baigner à 3 heures du mat'

- Quand tu donnes encore (et toujours) des rendez-vous devant l'Audito, Vibrato, La P'tite Rade ou encore Limonade alors que ces lieux ont changer d'enseigne depuis longtemps

- quand tu vas prendre le soleil à La P'tite Rade au lieu d'aller en cours

- quand tu appelles les gens pour qu'ils te rejoignent au Bout du Monde, mais que ça capte pas (et pourtant tu le sais) !!

- Quand tu dis : 'je suis allé de l'autre côté de l'eau' et que tu es le seul à comprendre que t'es allé à Honfleur et pas à Douvres ou à Brighton...Le Havre avec le temps on s'y attache forcement!!!

- quand t' as intégrer le mot 'DARASSE' a ton vocabulaire!

- Quand tu étais jeune, il y avait un énorme tas de galets à la plage... depuis, il a disparu...!

- tu penses à la plage quand t'étais petit et que t'allais chercher ta barquette de frites saucisses et les croustillons chez Victor.

- Quand tu as déjà fait le parcours du CRAPA à la forêt de Montgeon!

- Toi tu sais que le HAC et le STB ne sont pas des mst
et que la Transat Jacques Vabre n'est pas une course entre paquets de café

- Tout le monde s'en fout mais toi tu est super fier de dire que le HAC est le club doyen du football français!!

- quand tes souvenirs du centre-ville avant l'ouverture du Centre Coty sont parti en fumée

- quand l'expression 'c'est rien bien' ne te choque pas

- Quand tu as connu le père noël qui offrait des petits jésus en bonbon devant le Monoprix avenue René Coty

- Quand on te dit que Le Havre c'est moche, tu réponds : 'Mais qu'est ce'tu veux qu'ça m'fout'!'

- Pour toi Le Duplex s'appelle encore Le Cap


Mais surtout quand tu lis ces messages, et que forcément tu es pété rire en te disant : 'Mais oui... moi aussi je l'ai fait ou, moi aussi je connais!

Entrer en résistance par la décroissance

10 conseils pour entrer en résistance par la décroissance


1 - Se libérer de la télévision

Pour rentrer dans la décroissance, la première étape est de prendre conscience de son conditionnement. Le vecteur majeur de ce conditionnement est la télévision. Notre premier choix sera de s’en libérer. Comme la société de consommation réduit l’humain à sa dimension économique (consommateur), la télévision réduit l’information à sa surface, l’image. Média de la passivité, donc de la soumission, elle ne cesse de régresser l’individu. Par nature, la télévision exige la rapidité, elle ne supporte pas les discours de fond. La télévision est polluante dans sa production, dans son usage puis comme déchet. Nous lui préférerons notre vie intérieure, la création, apprendre à jouer de la musique, faire et regarder des spectacles vivants...
Pour nous informer nous avons le choix : la radio, la lecture, le théâtre, le cinéma, les rencontres, etc.

2 - Se libérer de l’automobile

Plus qu’un objet, l’automobile est le symbole de la société de consommation. Réservée aux 20 % les plus riches des habitants de la Terre, elle conduit inexorablement au suicide écologique par épuisement des ressources naturelles (nécessaires à sa production) ou par ses pollutions multiples qui, entre autres, engendre la montée de l’effet de serre. L’automobile provoque des guerres pour le pétrole dont la dernière en date est le conflit irakien. L’automobile a aussi pour conséquence une guerre sociale qui conduit à un mort toutes les heures rien qu’en France. L’automobile est un des fléaux écologique et social de notre temps.
Nous lui préférerons : le refus de l’hypermobilité, la volonté d’habiter près de son lieu de travail, la marche à pied, la bicyclette, le train, les transports en commun.

3 - Refuser de prendre l’avion

Refuser de prendre l’avion, c’est d’abord rompre avec l’idéologie dominante qui considère comme un droit inaliénable l’utilisation de ce mode de transport. Pourtant, moins de 10 % des humains ont déjà pris l’avion. Moins de 1% l’emprunte tous les ans. Ces 1 %, la classe dominante, sont les riches des pays riches. Ce sont eux qui détiennent les médias et fixent les normes sociales. L’avion est le mode de transport le plus polluant par personne transportée. Du fait de sa grande vitesse, il artificialise notre rapport à la distance.
Nous préférerons aller moins loin, mais mieux, à pied, en roulotte à cheval, à bicyclette ou en train, en bateau à voile, avec tous les véhicules sans moteur.

4 - Se libérer du téléphone portable
Le système engendre des besoins qui deviennent des dépendances. Ce qui est artificiel devient naturel. Comme nombre d’objets de la société de consommation, le téléphone est un faux besoin créé artificiellement par la pub. “ Avec le mobile, vous êtes mobilisable à tout instant ”. Avec le portable nous jetterons donc les fours micro-onde, les tondeuses à gazon et tous les objets inutiles de la société de consommation.
Nous préférerons au portable le téléphone, le courrier, la parole, mais surtout, nous tacherons d’exister par nous-même au lieu de chercher à combler un vide existentiel avec des objets.

5 - Boycotter la grande distribution

La grande distribution est indissociable de l’automobile. Elle déshumanise le travail, elle pollue et défigure les pourtours des villes, elle tue les centres-ville, elle favorise l’agriculture intensive, elle centralise le capital, etc. La liste des fléaux qu’elle représente est trop longue pour être énumérée ici.
Nous lui préférerons : avant tout moins consommer, l'auto production alimentaire (potager)puis les commerces de proximité, les marchés, les coopératives, l’artisanat. Cela nous conduira aussi à consommer moins ou à refuser les produits manufacturés.

6 - Manger peu de viande

Ou mieux, manger végétarien. La condition réservée aux animaux d’élevage révèle la barbarie technoscientifique de notre civilisation. L’alimentation carnée est aussi une grave problématique écologique. Mieux vaut manger directement des céréales plutôt que d’utiliser des terres agricoles pour nourrir des animaux destinés à l’abattoir. Manger végétarien ou manger moins de viande doit aussi déboucher sur une meilleure hygiène alimentaire, moins riche en calories.

7 - Consommer local

Quand on achète une banane antillaise, on consomme aussi le pétrole nécessaire à son acheminement vers nos pays riches. Produire et consommer local est une des conditions majeures pour rentrer dans la décroissance, non dans un sens égoïste, bien sûr, mais au contraire pour que chaque peuple retrouve sa capacité à l'autosuffisance. Par exemple, quand un paysan africain cultive des fèves de cacao pour enrichir quelques dirigeants corrompus, il ne cultive pas de quoi se nourrir et nourrir sa communauté.

8 - Se politiser
La société de consommation nous laisse le choix : entre Pepsi-Cola et Coca-Cola ou entre le café Carte noire et le café “ équitable ” Max Havelaar. Elle nous laisse le choix de consommateurs. Le marché n’est ni de droite, ni du centre, ni de gauche : il impose sa dictature financière en ayant pour objectif de refuser tout débat contradictoire et tout conflit d’idée. La réalité serait l’économie : aux humains de s’y soumettre. Ce totalitarisme est paradoxalement imposé au nom de la liberté de consommer. Le statut de consommateur est considéré comme supérieur à celui d’humain.
Nous préférerons nous politiser, comme personne, dans les associations, les partis, pour combattre la dictature des firmes. La démocratie exige une conquête permanente. Elle se meurt quand est elle abandonnée par ses citoyens. Il est aujourd’hui temps de lui insuffler les idées de la décroissance.

9 - Développement personnel

La société de consommation a besoin de consommateurs serviles et soumis qui ne désirent plus être des humains à part entière. Ceux-ci ne peuvent alors tenir que grâce à l’abrutissement, par exemple, devant la télévision, les “ loisirs ” ou la consommation de neuroleptiques.
Au contraire, la décroissance économique a pour condition un épanouissement social et humain. S’enrichir en développant sa vie intérieure. Privilégier la qualité de la relation à soi et aux autres au détriment de la volonté de posséder des objets qui vous posséderont à leur tour. Chercher à vivre en paix, en harmonie avec la nature, à ne pas céder à sa propre violence, voilà la vraie force.

10 - Cohérence

Les idées sont faites pour être vécues. Si nous ne sommes pas capables de les mettre en pratique, elles n’auront pour seules fonctions que de faire vibrer notre ego. Nous sommes tous dans le compromis, mais nous cherchons à tendre à plus de cohérence. C’est le gage de la crédibilité de nos discours. Changeons et le monde changera.
Cette liste n’est bien sûr pas exhaustive. A vous de la compléter. Mais si nous ne cherchons pas à tendre vers cette recherche de cohérence, nous serons réduit à nous apitoyer très hypocritement sur les conséquences de nos propres mode de vie. Évidemment, il n’est pas de mode de vie “ pur ” sur la Terre. Nous sommes tous dans le compromis et c’est bien ainsi.

Par Casseurs de Pub

Quand le commerce " équitable" est inéquitable!

10 objections majeures au "commerce équitable"

Les arguments en faveur du "commerce équitable" ont été largement développés. Notre propos n'est donc pas ici de les rappeler mais, de développer un contre argumentaire à ce commerce dit " équitable ". La capacité à accepter la critique, à recevoir la contradiction, à engager un débat, sont le gage d'une démarche évolutive.

 1 - Le commerce " équitable" est inéquitable. En effet, pour qu'un échange soit réellement équitable, les conditions de protection sociale et de rémunération des individus qui produisent devraient être identiques à celles des personnes qui consomment.

Exemple : selon le site MaxHavelaar, www.maxhavelaarfrance.org, au prix actuel, il faut trois cents ans à Manuel, producteur local en Colombie, pour gagner 15 000 euros (environ la rémunération moyenne annuelle chez nous) .Manuel reçoit, au nom du commerce équitable, d'après les chiffres fournis par Max Havelaar, 3 fois plus que ce que lui donne le marché*, il ne lui faudra donc plus, au prix du marché équitable que. . . cent ans ! Pour être vraiment équitable, le prix du paquet de café (de 250g, dans l'exemple Max Havelaar) devrait être acheté 100 fois plus cher - 19 euros - et être vendu à Pierre, en France - 21,8 euros. Pierre ne le paye aujourd'hui que. . . 2,35 euros. Ce commerce est donc simplement "moins inéquitable ".

Les coûts d'importation, de torréfaction et de distribution restent, eux, quasiment identiques.

       *Selon la revue Silence, l'excédent de revenu par rapport à un producteur "classique "est de 4 euros par mois .
 2 - Le commerce équitable favorise la concurrence déloyale

Exemple : Marie fabrique des chapeaux sur le plateau du Larzac. Elle les vend sur le marché à Millau*. Sur ce même marché, Jacques propose des chapeaux estampillés "commerce équitable" moitié moins cher que ceux de Marie. L'association qui importe les chapeaux vendus par Jacques ne paye pas, comme tous les commerçants, le transport à son coût réel: le kérosène des avions et le gasoil des bateaux n'est pas taxé. Cette association de commerce équitable profite aussi, dans une moindre mesure que le commerce classique certes, des faibles rémunérations et de l'absence de protection sociale des pays producteurs et jouent sur la force de l'euro. Enfin, Jacques n'est pas payé : salarié du Crédit Lyonnais, il occupe son temps libre en faisant du bénévolat pour cette association. Résultat : Jacques met en faillite l'activité de Marie, avec d'autant plus de force qu'il le fait avec la meilleure conscience possible, sûr de contribuer à un monde meilleur.

       *Exemple réel.
 3 - Le commerce équitable ne tient pas compte des coûts écologiques

Exemple : Patricia achète une "banane équitable* ". Elle la paye 1 euro. Patricia pense ne manger qu'un fruit tropical alors qu'elle consomme aussi du kérosène, énergie nécessaire pour acheminer le fruit du Costa Rica jusqu'à chez elle**. Ce kérosène n'étant pas taxé, le coût de l'impact écologique du transport n'est pas pris en compte dans son achat. Et la peau de la banane ? Celle-ci est perdue pour le sol du Costa Rica qu'elle aurait du enrichir en compostant !***

    *Max Havelaar importe aussi par exemple du miel ou du riz, produits que l'on trouve dans nos régions.
        **Max Havelaar importe des dictatures zimbabwéenne et kényanne vers la Suisse, des fleurs " commerce équitable ". Ces fleurs sont réfrigérées et acheminées en avion pour rester fraîches ! La culture des fleurs se fait sous serre avec force produits toxiques comme les pesticides, qui sont connus pour provoquer des évanouissements chez les ouvriers ,des allergies, des eczémas, des affections respiratoires, des travails ont dénoncées par les ONG. (Source revue Silence n° 274, p. 24)

        *** Ce sont ainsi d'énormes quantités d'humus qui sont perdues pour les pays producteurs.

 4 - Le commerce équitable favorise l'appauvrissement de la biodiversité

Exemple : Patricia est en train de finir de manger sa banane "commerce équitable ". Elle a aussi acheté un pamplemousse, une orange, et. . . une pomme. La diversité de sa corbeille de fruits étant à l'échelle du globe, Patricia néglige alors la biodiversité locale. Alors que sa région comptait cinquante espèces de pomme voici vingt ans, il n'en demeure plus que cinq aujourd'hui.

 5 - Le commerce équitable accompagne la "déculturation " de la production

Exemple : Quand Michel va en Inde, il est heureux de trouver une culture différente de la sienne, enraciné dans son milieu. L'habillement fait partie intégrante de cette diversité des cultures et cette diversité culturelle fait la richesse de la Terre. Toute la production fait ainsi partie de la culture vivante des peuples*. Azimuts, entreprise d'habillement issu du " commerce équitable », importe en France des vêtements de style tropicaux. Imaginons la tête du Népalais qui, en arrivant à Paris, se trouve face à des personnes habillées en . . . habitant des tropiques. Gageons qu'il repart aussitôt, déçu. L'idéologie dominante mène au renoncement à sa propre culture.

    *Le terme " exception culturelle" limitant la culture aux arts et à notre seul pays, constitue, à cet égard, un scandale.
 6 - Le commerce équitable nous éloigne de l'essentiel : re-localiser l'économie

Exemple : Loba est paysan en Côte d'Ivoire. Il cultivait son champ pour se nourrir et alimenter son village (culture vivrière) puis, son gouvernement l'a obligé à produire des fèves de cacao pour les exporter en France (culture de rapport). Loba est alors devenu dépendant du cours mondial du cacao, alors que, grâce aux bénéfices réalisés en vendant les fèves, la Côte d'Ivoire a pu acheter des avions de chasse à la France. Malheureusement, le cours du cacao ayant beaucoup baissé, Loba se trouve au bord de la famine. Grâce au commerce équitable, Loba a un peu moins faim(il reçoit maintenant juste assez d'argent pour acheter la nourriture. . . qu'il produisait avant) et la Côte d'Ivoire peut continuer à acheter des tanks à la France. Mais le retour à l'autosuffisance alimentaire s'est à nouveau éloigné. . . et Loba ne connaît toujours pas le goût du chocolat : un produit réservé pour les riches occidentaux.

 7 - Max Havelaar cautionne la grande distribution

Exemple : Monsieur et Madame Grandval avaient un peu mauvaise conscience en se rendant en voiture à Auchan le samedi. Ils savaient que, d'une part, cela ne favorise pas leur coopérative, les paysans au marché ou encore les commerces de proximité, et que, d'autre part, ils faisaient tourner la grande distribution avec toutes ses conséquences : déshumanisation, impact écologique (automobile obligatoire pour y aller, transport routier, flux tendus, agriculture intensive), mal économie, etc. Ils savaient aussi très bien que ce type de distribution dans les pays riches est la cause de bien des maux dans les pays du Sud. Désormais, grâce au paquet de café Max Havelaar* qu'ils déposent à la fin de leurs courses dans leur charriot plein à ras bord, ils ont maintenant en plus bonne conscience. Auchan s'est en effet servi de cet argument en y axant une large partie de sa communication**. Avec cinq produits labellisés "commerce équitable", on peut accéder aux 120 000 produits non labellisés d'un grand magasin en toute bonne conscience !

        *Ainsi, Max Havelaar ne cesse de se réjoui rd'être distribué dans un nombre croissantde grandes surfaces. A cause de celles-ci, entre 1966 et1998, selon l'INSEE, la France a perdu 17 800 boulangeries-pâtisseries (44%), 73 800épiceries (84%), 3500 fromageries (76 %), 1 300 librairies, 4700 commerces de chaussures (50 %), 4 300 quincailleries (46 %),etc.
        ** En Suisse, depuis mars 2003, le thé, le chocolat chaud et sept cafés Max Havelaar sont vendus dans les MacDonald's. "Pour Max Havelaar, cette opération répond à sa vocation d'élargissement du marché pour les produits du commerce équitable pour que toujours plus de producteurs du Sud aient accès au commerce équitable. . . Si on peut concéder que MacDo puisse bénéficier d'une meilleure image à travers ce projet, Max Havelaar ne labellisepar pour autant la firme MacDonald's. Ceci constitue un nouveau concept, c'est aussi un projet pilote de MacDo Suisse. En cas de succès, ce projet pourrait être étendu au plan européen." Didier Deriaz, Max Havelaar Suisse. Le logo Max Havelaar apparaît sur les 139magasins suisse MacDo à côté de la photo des produit MacDo labellisés sur tous les menus, les tables, au-dessus des comptoirs, à l'extérieur. "Si MacDonald's en France fait ce choix, nous n'avons pasà le refuser." Victor Ferrera, directeur de Max Havelaar France. Source : Politis 12/06/03.

 8 - Le commerce équitable cautionne la mondialisation

Exemple : Renée est une vielle militante écologiste. Elle se bat depuis cinquante ans pour les cultures vivrières et contre les cultures de rapport. Elle ferraille contre l'uniformisation du monde, contre la volonté de l'Occident d'étendre son anticulture marchande au reste de la planète, contre le " commerce " des pays riches. Pour elle, le commerce équitable est une véritable catastrophe. En effet, comment combattre encore la mondialisation si on lui pose des pastilles vertes, des "labels éthiques", si on cautionne ce système si fondamentalement destructeur qui détruit la nature et opprime une multitude d'humains sur la planète* ? Comment alors amener une critique constructive qui remette en cause les problèmes à leurs racines et non une fausse contestation qui n'a pour conséquence que de renforcer ce système ?

       *Dans la lettre de Max Havelaar La tasse de Max, l'organisation se félicite de sa présence et d'être écouté au. . . forum économique de Davos. " Quant à Porto Alegre, on ne prêche plus contre la mondialisation mais pour une autre mondialisation. " La Tasse deMax,n° 12, mars 2003.


 9 - Le commerce équitable est une forme du néocolonialisme*

Exemple : Patrick arrive à la retraite. Après avoir passé sa vie à polluer la planète dans une grande entreprise de chimie, il se dit qu'il pourrait occuper sa retraite en faisant quelque chose " pour les autres ", et notamment pour ces pauvres noirs. En plus, le commerce équitable lui permettra de joindre l'utile à l'agréable en voyageant à travers le monde.
Nathalie, elle, a 29 ans. Elle ne veut pas travailler dans une multinationale classique. Elle choisit donc de travailler chez Max Havelaar. Ainsi, elle a tous les avantages d'une entreprise classique plus l'éthique. Et, comme Patrick, elle adore les aéroports.
Patrick et Nathalie sont, sans vouloir l'accepter, la version actuelle de nos anciens missionnaires. Ceux-ci apportaient une caution morale au vol des ressources naturelles et à l'esclavage des pays du Sud. Avant de vouloir " faire le bien", Patrick et Nathalie ne se sont pas demandé comment d'abord " ne pas nuire ". Ainsi, tous les deux continuent, avec les 1 % de la planète les plus riches, à prendre l'avion ou bien encore à aller aux sports d'hiver, sans se poser sérieusement de question sur les conséquences qu'impliquent leur mode de vie. Dans leur station de ski respectives, très fiers, Patrick et Nathalie parlent à leurs amis de ces paysans andins qui sont " si gentils". Ils ne dédaignent pas de temps en temps "faire la morale" et pousser un coup de gueule contre ce monde" qui va si mal".

        *" Qui dit commerce équitable dit développement. " La tasse de Max, n° 12, mars 2003

 10 - Le commerce équitable participe à l'idéologie de la soumission

Exemple : Thierry milite dans une association de commerce équitable depuis dix-sept ans (son salaire représente10 fois celui de Loba en Côte-d'Ivoire). Il connaît bien les objections au commerce équitable des militants écologistes radicaux, comme Renée. Mais Thierry travaille et ne veut pas remettre en cause toutes ses longues années de labeur acharné. Au lieu de prendre en compte des remarques de ses contradicteurs, il choisit de les insulter : " Vous voulez que chacun reste chez soi ! ?", etc. Thierry ne cesse de parler de " réalisme" de "stratégie " et de " pédagogie".Thierry finit par être le meilleur allié de la soumission au " réalisme économique". Sans forcément s'en rendre compte, Thierry a fait passer dans son échelle des valeurs les lois de l'économie avant le principe moral et le système se nourrit d'abord de toutes les fausses contestations qui légitiment le primat de l'économie. C'est le retour à la case départ.


Bruno Clémentin et Vincent Cheynet

Pas d'horreur, c'est Lesieur!

Les faits : 
En 2010, la société Saipol, propriétaire de la marque Lesieur et grossiste en huile, a acheté à vil prix un lot de 40.000 tonnes d’huile de tournesol ukrainienne.

(A tout ce qui est dénoncé plus bas, n’oublions pas que l’Ukraine est la région de Tchernobyl qui reste aujourd’hui largement contaminée).....

Cette société a revendu avec profit cette huile à d’autres multinationales de l’agroalimentaire. Un contrôle a posteriori a mis en évidence la présence frauduleuse, dans ce lot, d’huile minérale destinée à la lubrification des moteurs. Même s’il n’est pas établi que ce mélange peu ragoûtant soit méchamment toxique, eussions nous eu affaire à des gens responsables que ce lot eût immédiatement rejoint la seule destination qui lui seyait : la poubelle.

Que croyez-vous qu’il arriva ? Ces empoisonneurs dont l’avidité autant que la veulerie sont sans limite, ont néanmoins décidé d’utiliser sciemment cette huile pour composer leurs produits. Le pire, c’est qu’ils ont eu l’accord des autorités (françaises et européennes) qui ont décrété que tant que les produits n’en contenaient pas plus de 10%, personne ne devait tomber trop malade. Ils ont 40000 tonnes à écouler, un peu plus de 5000 tonnes pour la seule France. Cela fait environ 100 grammes de saloperie par habitant à faire ingurgiter !

La Grèce, dont les autorités semblent moins irresponsables que les nôtres, vient de réagir et d’interdire l’utilisation de tous les lots depuis le 1er janvier. Mais chez nous, dans nos hypermarchés, il y a donc en ce moment des produits contaminés à l’huile de moteur !


Attention : nombreuses marques concernées, les produits les plus susceptibles de contenir de l’huile empoisonnée à boycotter d’urgence sont les suivants :


Wifi dans les bibliothèques : que ne ferait-on pas pour le Progrès ?



Présent dans les jardins publics, dans certains bars, commerces et hôtels, sur le campus et dans les bibliothèques universitaires, dans nos immeubles, le Wifi arrive cette année dans les bibliothèques municipales de Grenoble. Le réseau des BM, jusqu’alors relativement épargné (la bibliothèque Kateb Yacine est déjà équipée), va se doter de la technologie sans fil dans plusieurs établissements, en particulier dans les « têtes de réseau » : bibliothèques du Centre-ville et d’Etude et d’information. Cette décision d’installer le Wifi vient en partie de la demande récurrente de certains usagers désireux d’accéder à Internet depuis leur ordinateur portable.

Il est louable de la part de la direction des bibliothèques de répondre à ces exigences. Cependant, elle n’est pas sans savoir que cette technologie sans fil a causé dans quatre bibliothèques parisiennes des maux de tête, vertiges, malaises, douleurs musculaires, à certains salariés, obligeant la Mairie de Paris à désactiver temporairement les bornes en novembre 2007. Récemment, « Les agents de bibliothèques universitaires [à Paris] qui se plaignaient, depuis plusieurs mois, de nuisances liées au wifi viennent d’obtenir gain de cause, provisoirement au moins : un moratoire sur les bornes wifi a été décidé à l’université Sorbonne Paris III lors de la dernière réunion du comité hygiène et sécurité, le 30 avril. […] Ce moratoire concerne l’ensemble des établissements dépendants de Paris III – les bibliothèques Sainte-Geneviève (où le wifi avait déjà été débranché il y a un an pour être remplacé par une installation filaire), Sainte-Barbe (un site ouvert très récemment où il était prévu d’installer le wifi en complément du filaire), celle des Langues Orientales et le centre de documentation de la faculté de Censier. » (Libération, 13/05/09)

La direction des bibliothèques ne peut ignorer que son employeur, Michel Destot – après avoir couvert le centre-ville de bornes Wifi – a adressé une lettre en septembre 2008 au ministre de l’Ecologie sur les antennes de téléphonies mobiles et du Wifi : « Les études scientifiques étant contradictoires sur le sujet, il relève bien de la responsabilité de l’Etat, en application du principe de précaution, de prendre des mesures nécessaire à la protection de la population. » Voici un maire pressé de se décharger de ses responsabilités. Le principe de précaution aurait été de ne jamais installer ces bornes. Si la protection de la population importait tant au maire, il retirerait par précaution ces bornes et autres équipements nécro-technologiques au lieu d’attendre de l’Etat d’hypothétiques mesures.

Mais le vrai “principe de précaution” pour notre santé mentale, sociale et politique aurait commandé de ne jamais procéder à “l’informatisation de la société” ni de sacrifier des métiers entiers et les rapports humains à la rationalisation et à la croissance économique. Il commanderait l’arrêt de la fuite en avant technologique et de l’implantation dans les documents des bibliothèques de puces électroniques RFID qui remplaceront bientôt les bibliothécaires eux-mêmes.

La direction ne peut ignorer le “Grenelle des ondes” (mai 2009) - aveu des nuisances des ondes électromagnétiques. Elle nous dira que ce “Grenelle” n’a pas tranché de la nocivité de ces technologies et que l’on ne connaît pas encore les risques avec certitude. Pendant que les autorités se retranchent dans l’attente du énième rapport de l’AFSSET et de l’étude européenne Interphone, nous demeurons exposés, cobayes d’une expérience grandeur nature. Faut-il rappeler que les lobbies du tabac, de l’amiante, des pesticides, du nucléaire ont toujours influencé des études sanitaires, concluant à l’insignifiance de leurs activités sur leurs cobayes humains. Ce qui tôt ou tard devient un “scandale sanitaire” avec son lot de cancers. La direction des bibliothèques s’est-elle demandé avant d’installer le Wifi, comment réagit le corps des usagers et du personnel exposé toute la journée aux champs électromagnétiques ? Le corps humain étant composé de 80% d’eau, quel est l’effet d’une exposition constante aux micro-ondes dont les fréquences mettent en mouvement les molécules d’eau ? Comment un environnement saturé de champs électromagnétiques influe-t-il sur la communication intercellulaire, basée sur la circulation des signaux électriques ? Les usagers devront-ils désormais laisser les enfants, plus sensibles encore aux ondes électromagnétiques, en compagnie de nos amis les animaux priés de rester à la porte des établissements ?

« Mais, nous dira la direction de ces bibliothèques, nous avons étudié la question et nous allons respecter la norme d’exposition au rayonnement ! » Une norme n’est jamais qu’un permis de léser la santé des gens jusqu’au seuil fixé administrativement. Pendant que les experts chipotent sur les doses “tolérables” pour chaque nouvelle nuisance, les sources d’exposition se multiplient et se diversifient, créant un cocktail dont les effets cumulés ne sont jamais pris en compte. Le wifi est la dernière couche ajoutée à notre environnement pathogène : pesticides, produits chimiques, métaux lourds, pollution de l’air et de l’eau, nucléaire, malbouffe. Cela rappelle la torture dite de “la goutte d’eau” : lâchez une goutte d’eau sur le front d’un prisonnier, celle-ci ne lui fera rien. Faîtes tomber cette même goutte pendant des heures, il en deviendra fou. Il n’y a pas de faibles doses. Une dose, même minime, souvent répétée entraîne des conséquences nuisibles.

Michel Bounan : « Aucun des précédents facteurs n’est la cause nécessaire de la maladie cancéreuse. En réalité, c’est leur effet global qui permet de comprendre l’actuelle recrudescence des cancers et d’infirmer du même coup, les fallacieux arguments de ceux qui ne parlent que de doses et d’intensité. » (La vie innommable, Allia, 2000).

Les êtres humains ne réagissent pas tous de la même manière aux pollutions. Par exemple, les électro-sensibles ne peuvent pas vivre dans un environnement saturé de champs électromagnétiques artificiels. Condamnés à se réfugier dans des “zones blanches” comme ce “village anti-ondes” de la Drôme. Ceux-là sont exclus de fait des bibliothèques équipées du Wifi. Doit-on sacrifier certains usagers des bibliothèques pour que d’autres puissent se connecter sans fil sur leur portable ? Au temps pour le service public. A ceux qui se demandent pourquoi on n’installe pas du filaire pour l’accès Internet, la direction répondra que cela coûte plus cher. La Mairie qui siphonne le budget culturel pour financer ses “Jeux de neige” ne pourra que féliciter les responsables des bibliothèques d’une telle économie. Il est plus avantageux de soumettre de centaines de personnes aux ondes électromagnétiques du Wifi que de consentir les frais d’un système filaire. Les conséquences sanitaires pour les usagers et le personnel sont cher payées pour quelques internautes sans fil. Autant vous y faire, c’est le prix de la numérisation de nos vies.


Des rats de bibliothèque 
Grenoble, septembre 2009



A l'heure où on rafle les Roms en France...




Quand ils sont venus chercher les communistes,
Je n'ai rien dit.
Je n'étais pas communiste...

Quand ils sont venus chercher les syndicalistes,
Je n'ai rien dit.
Je n'étais pas syndicaliste...

Quand ils sont venus chercher les juifs,
Je n'ai rien dit.
Je n'étais pas juif...

Quand ils sont venus chercher les catholiques,
Je n'ai rien dit.
Je n'étais pas catholique...

Puis ils sont venus me chercher.

Et il ne restait personne pour protester...
...
Dachau 1942....
Pasteur Martin Niemoller (1892-1984)

Le punk pour les nuls


Le rabbin Safari, le pasteur Chrome et l'imam Firefox

Déniché sur www.lesinrocks.com qui l'avaient eux même trouvé sur :



Adopter un navigateur internet, c'est comme professer une religion. Votre choix n'est pas anodin, tas de païens 2.0. Il détermine in fine (placer un peu de latin en italique ne nuit jamais) votre Salut sur internet.

Bien sûr, comme pour toutes les religions, vous êtes prédéterminés par (l'ordinateur de) vos parents. Mais après, sitôt que vous avez l'âge de choisir à quel saint vous vouer et à quelle chapelle émarger, y'a plus d'excuse, faut assumer là maintenant. (En fait je ne sais pas si on peut vraiment "émarger" à la chapelle. Parfois on s'y signe, c'est un début.)

De rapides statistiques de fréquentation de ce blog (http://circonflexions.free.fr/ ) sur les sept derniers jours (merci de vos visites tas de fripons) nous indiquent que : 

51,5% de toi, sémillant lectorat, utilise Firefox.
30,3% de toi, pétulant lectorat, se sert d'Internet Explorer (non, ce n'est pas sale !).
12,1% de toi, bouillonnant lectorat, est adepte de Safari.
Un peu plus de 3% de toi, frétillant lectorat, a adopté Google Chrome.
Et une proportion sensiblement égale de toi, espiègle lectorat, fricote avec un "Mozilla Compatible Agent", type Flock.

Je n'ai hélas pas la ventilation de ces données en catégories socio-professionnelles, âges et couleurs de sous-vêtements. La seule chose que je peux te dire, c'est qu'il y a eu parmi toi un coquinou qui est arrivé sur ce blog en recherchant les mots-clés "Priscilla nue", et qui a dû être dépité velu. Passons, si tu le veux bien. (Fringant lectorat).

À notre Théologie Simplifiée des Navigateurs Internet (TSNI), puisque c'est pour cela que nous sommes réunis ici, mon très cher frère. Je précise à toutes fins utiles que l'idée de ce billet m'est apparue en rêve sous la forme d'un ange étincelant, qui tenait dans sa main droite un livre d'Umberto Eco et dans sa main gauche une tablette iPad affichant cette subtile métaphore.

Attention amis puristes: ce qui suit est hautement schématique et par conséquent sujet à mauvaise foi (et quand je dis mauvaise foi je pèse mes mots).


Au commencement était Mosaic, patriarche façon Abraham qui a popularisé le monothéïsme/worldwideweb.

De lui descendent la plupart des navigateurs, comme le montre ce bel arbre généalogique (à ouvrir sous Opera, sous les autres vous aurez du mal à zoomer sur cette image en .svg. ).

Séduits par cette belle idée (un seul Dieu universel au lieu d'une foultitude de divinités spécialisées / un seul réseau mondial au lieu d'une foultitude de réseaux locaux), les fidèles commencèrent à se convertir. Et c'est ainsi que naquit Netscape, le navigateur des premiers internautes.

Portant ..la Révélation.. parmi un petit cercle d'initié, ce peuple élu, que je qualifierai de complètement judaïque, vivait dans l'attente du Messie, à savoir l'internet mondial de masse. Mais après une période de monopole religieux, ils furent débordés par l'essor d'un monothéïsme nouveau et à visage souriant.
 

Car naquit en 1995 (an 0 de notre cyber-ère), toujours de la souche Mosaic, Internet Explorer (IE). Qui lui, est notoirement chrétien, voire catholique. Et s'opposa longtemps à Netscape, présenté comme un navigateur déicide, avant de lui damer le pion.

Construit à but missionnaire, IE devait conquérir le plus de fidèle possibles et présentait un internet imagé, coloré, cathédrale emplie de grandes cérémonies pleine d'encens et de cantiques. Le www devenait user friendly et cessait d'être un truc de geek. Alors on vit fleurir maintes "pages persos" criardes, façon "le site internet de la famille Dupont" où les photos de labrador à langue alanguie trônaient en bonne place.

Le dogme était figé, décidé d'en haut par un pontifex maximus (Bill Ier) depuis son palais de Redmond et périodiquement retouché à la marge. Les fidèles ne pouvaient que suivre et étaient sommés d'avoir une confiance aveugle dans leurs intercesseurs avec le divin.

Son logo n'est d'ailleurs pas sans évoquer la première lettre du mot Eglise et sa couleur, le bleu, est traditionnellement associé à ..la Vierge Marie... Notons que, résolument opposé au préservatif (verrous de sécurité), IE favorisait le développement des infections virales. Mais l'Eglise Crosoftique s'en moquait, elle dominait le marché et gagnait de nouveaux croyants en convertissant du barbare (novice de l'informatique) à tour de bras.

Avec 96% des croyants dans son giron, l'Eglise Crosoftique ne vit pas venir le schisme et cessa toute innovation sur IE entre 2001 et 2006 - soit plusieurs siècles à l'échelle du oueb.
 

Firefox, variante musulmane, en profita pour émerger. A l'inverse d'IE, Firefox ne présentait pas de théologie venue d'en haut: les textes étaient là, certes (transmis au prophète Mozilla), mais chaque communauté était libre d'en interpréter les sourates à sa convenance.

Cette religion était syncrétique: le moteur de Netscape (Gecko), des idées prises à IE, et rajoutait son lot d'améliorations (onglets, modules) qui favorisèrent son essor, au début parmi des peuples nomades de l'internet, puis chez le grand public. Les imams multiplièrent les exégèses, créant plusieurs écoles de pensée (Flock, SeaMonkey, Camino, IceWeasel...), et ce fourmillement favorisa l'esprit missionnaire et conquérant de cette religion.

Là encore le logo est éclairant: c'est le seul navigateur où le globe terrestre soit représenté. Le globe, et donc les cinq continents. Qui rappellent les cinq piliers de l'islam, mais oui, et ce n'est pas du tout du tout tiré par les cheveux hein. Le choc était inévitable, et ..la Croisade.. fut mise sur pied pour défendre les lieux saints. Cet affrontement est d'ailleurs toujours en cours, puisque Firefox taille régulièrement des croupières à IE.

Quid du peuple élu des premiers temps du oueb? Il survécut sous forme de diaspora, avant de peut-être de se reformer et se reconstituer dans son opposition à IE, avec Safari et sa variante kabbalistique, Konqueror.

Safari, dont le nom rappelle à la fois "séfarade" et "séphiroth", a longtemps été réservé aux seuls utilisateurs de Mac. Eux seuls avaient droit au salut dans la foi safarique, faite de l'immuabilité des traditions Apple (design épuré, fidélisation de la communauté des croyants) et de différenciation (souhaitée ou subie) avec le reste de l'humanité.

Même constat pour le logo: une étoile s'y dissimule, même si les esprits chagrins, oh il s'en trouve toujours, voudront n'y voir qu'une bête rose des vents. Quant à Konqueror, c'est une version développée pour l'environnement KDE de Linux, il rappelle ..la Kabbale.. (notons la récurrence du K) en ce que les lignes de codes, bon, c'est pas à la portée du premier venu (même si justement, KDE est un environnement bureau plus "user friendly" que bien d'autres distributions). Mettons que Konqueror, c'est ..la Kabbale.. version Madonna quoi.

Dans cette cosmologie déchirée aux quatre vents, Google a tenté le coup de ..la Réforme.. avec Chrome. Et vas-y que je te brûle ma bulle papale, et vas-y que je réinterprète à ma sauce le www, et vas-y que je lutine un peu ma bourgeoise (mais la lumière éteinte).

Car avec l'Eglise Chromique Réformée, on est clairement dans un schisme bien bien luthérien, voire calviniste. Austère. Glacé. Efficace.

La grâce divine ne se mesure qu'à l'aune de la rapidité de chargement des pages, et qu'importe si tu aimais bien tes jolis petits modules Firefox bien pompeurs de bande passante: LES PREMIERS CROYANTS N'EN AVAIENT PAS BESOIN, EUX. Non mais. Revenons aux fondamentaux.

Chrome, c'est la prédestination dans toute sa splendeur: à ceux qui abandonnent l'Eglise Crosoftique, ils connaîtront le salut et la béatitude qu'offre tout un panel d'applications web-based (logiciels utilisables via un navigateur, sans installation).

Car il est écrit que les incroyants, la putain de Babylone et ces salopards de transubstanciateurs replets n'auront à terme plus droit de rêver à ce paradis plein de nimbes, de nues et d'anges asexués quoique dodus (baptisé "CLOUD COMPUTING". Coïncidence ? M'étonnerait.)


Reste Opera. Il est pénible, Opera, c'est pas un navigateur "abrahamique" (c'est-à-dire "mosaïcien"): il descend pas des autres navigateurs, il n'est pas schismatique, il est juste là quoi. Et il est innovant - peut-être le plus innovant de tous. Pour maintenir la stabilité interconfessionnelle, nous nous contenterons donc de cette brève observation: OPERA EST HÉRÉTIQUE ET, PAR CONSÉQUENT, MÉRITE DE BRÛLER EN ENFER. Point.

Attention amis puristes: tout ce qui vient d'être dit est complètement bousculé par l'émergence des navigateurs mobiles, sorte d'Apocalypse au sens de "Révélation". Certains survivront, d'autres périront, mais tous ne seront pas sauvés. Bien fait pour ces losers.

Je conclurai en t'invitant, lectorat fidèle à tel ou tel culte, à ne pas te tromper d'icône sur ton bureau. Alors, mon très cher frère, avec la cohorte des hiérarchies angéliques, nous pourrons nous écrier, bras ouverts, coeur en joie et face tournée vers le Seigneur: « O Browser, where art thou ? » (Amen.) 


Bibliobsession


Le blog d'un bibliothécaire bibliobsédé des bibliothèques (2.0)

Un blog qui procure des infos sur le monde des bibliothèques, des questions sérieuses, avec beaucoup de recul et d'humour!

 

Il faut absolument jeter un oeil sur cette gallerie :

La cage aux bibliothécaires






Air doll Hirokazu Kore-Eda

Date de sortie cinéma : 16 juin 2010

Réalisé par Hirokazu Kore-Eda
Avec Doona Bae, Arata, Jô Odagiri.

Titre original : Kûki Ningyô

Tokyo. Une poupée gonflable habite l’appartement sordide d’un homme d’une quarantaine d’années. Elle ne peut ni parler, ni bouger, mais elle est la seule compagne de son propriétaire. Il lui parle, prend son bain avec elle, et lui fait l’amour chaque soir, en rentrant du travail. Mais un jour, le fantasme devient réalité : la poupée prend vie et développe des sentiments humains. Comme un nouveau-né, elle découvre un monde inconnu qu’elle aspire à découvrir.
Elle s’aventure alors dans les rues de la ville, fascinée par tout ce qu’elle voit, mais les gens qu’elle rencontre sont incapables de lui expliquer ce que veut dire “être en vie”... C’est en poussant la porte d’un vidéoclub qu’elle obtient enfin une réponse : elle fait la connaissance de Junichi, le vendeur, et tombe aussitôt amoureuse de lui. La poupée est embauchée au magasin et noue chaque jour des liens de plus en plus forts avec Junichi : ils vont ensemble au cinéma et sillonnent la ville ... comme un couple.
La poupée est parfaitement heureuse jusqu’au jour où elle se coupe la main par accident et se met à dégonfler devant Junichi...

Adapté de la bande dessinée "The Pneumatic Figure of a Girl de Gouda Yoshiee" (aux éditions Shogakukan).

Un petit air de Pinocchio, mâtiné de fétichisme nippon sur une musique de World's End Girlfriend.

"Les saynètes subtilement burlesques s'entrelacent avec d'assez beaux moments d'errance mélancolique." (Le Monde.fr)

Très beau site officiel à visiter, en VO, mais vraiment très très beau!



Nicotine et dépendance : les idées reçues partent en fumée

Article publié sur le site de l'Université Pierre et Marie Curie

UPMC, Paris, France.


Le 29 janvier 2009, le Journal of Neurosciences publiait les résultats des travaux de cinq docteurs de l'UUn homme qui fume une cigarette - Copyright Albyspace sur FlickrPMC à propos du sevrage tabagique : la nicotine seule ne serait pas à l'origine du caractère addictif du tabac... Les jeunes chercheurs expliquent.

Quel est l'objet de vos travaux de recherche ?

Nous étudions les mécanismes neurobiologiques de la dépendance aux drogues. Jusqu’ici, la nicotine était généralement considérée comme le principal composé responsable de l’addiction au tabac. Or, nous avions mis en évidence, avec d’autres, que la nicotine seule n’induisait pas les mêmes effets addictifs que les autres drogues sur les animaux de laboratoire. Ces résultats étaient inconciliables avec le pouvoir addictif très puissant du tabac et nous avons tenté de comprendre ce paradoxe. Notre publication est consacrée précisément à l’étude des adaptations neurobiologiques qui sous-tendent la dépendance au tabac. Nous avons ainsi montré que la nicotine seule ne suffit pas à induire les adaptations que nous avions mis évidence dans le cerveau de la souris, avec les autres drogues, telles que l’amphétamine, la cocaïne, la morphine ou l’alcool. En revanche, nous avons réussi à révéler ses puissants effets addictifs en l’associant à certains composés présents dans la fumée de tabac. De plus, nous pensons avoir montré, pourquoi la nicotine seule est inefficace et par quels mécanismes ces deux produits agissent de concert, pour conférer au tabac, tout son caractère addictogène.

Comment expliquer qu’il y ait encore des choses à découvrir sur la nicotine et ses effets après des siècles de consommation ?

Vous savez, l’opium est connu depuis 3000 ou 4000 ans avant J.C. Les civilisations du bassin Méditerranéen et du Proche-Orient l’utilisaient déjà pour ses propriétés somnifères et analgésiques. La purification de la morphine, qui est le principal alcaloïde naturel de l’opium, au début du 19ème siècle, a ouvert l’ère de la pharmacologie et de la médecine moderne. Pourtant, les mécanismes moléculaires qui sous-tendent son action analgésique n’a été élucidé que dans les années 70 ! Le 20ème siècle a connu des progrès considérables concernant les techniques d’étude. Il nous reste encore beaucoup de choses à découvrir en biologie cellulaire et en physiologie que nous ne pouvions étudier avant, faute de techniques appropriées.

les patchs nicotiniques Ne sont-ils que placebo ?

Disons que l’industrie pharmaceutique n’a pas forcément intérêt à ce qu’on remette en question l’efficacité des substituts nicotiniques, qu’ils soient sous forme de patch ou de gomme à mâcher. Les études montrent qu’il y a très peu de différences entre l’effet des placebos et l’effet de la nicotine sur la capacité du fumeur à réprimer sa consommation. Au-delà de cette polémique, tout le monde s’accorde à dire que l’efficacité des patchs est mauvaise sur le long terme puisque, au bout d’un an, près de 80 % des fumeurs recommencent à fumer. Ceci étant, notre étude n’est pas une étude épidémiologique. Nous ne travaillons pas sur les patchs, mais sur les mécanismes neurobiologiques de l’addiction au tabac. Néanmoins, nous pensons que nos travaux permettent de comprendre pourquoi les substituts nicotiniques, lorsqu’ils sont le seul traitement, marchent aussi mal chez l’homme.

Pourquoi avoir rejeté si longtemps la faute de la dépendance sur la nicotine?

Pour des raisons historiques d’abord. La nicotine fut le principal alcaloïde identifié dans les feuilles de tabac et, la communauté scientifique dans son ensemble, considérant que l’hypothèse la plus simple était forcément la meilleure, n’avait pas de raisons d’imaginer que d’autres composés avaient une importance. Ensuite parce que c’est bien la nicotine qui a un pouvoir addictif, mais il se trouve qu’on ne peut le révéler que dans certaines conditions.

Vos études montrent que la nicotine est nocive associée à certaines substances : lesquelles ?

On sait depuis longtemps que la fumée de tabac comprend plusieurs centaines de molécules différentes dont certaines n’ont pas encore été identifiées. Parmi elles, certaines sont des Inhibiteurs de Monoamines oxidases ou IMAO. Ces IMAO augmentent artificiellement les taux d’un neuromédiateur, la sérotonine, ce qui a pour conséquence de désensibiliser un de ses récepteurs, le 5-HT1A. Or, ce récepteur protège les neurones qui produisent de la sérotonine de l’effet de la nicotine. Les IMAO permettent donc à la nicotine de révéler son pouvoir addictif alors que ni la nicotine, ni les IMAO n’ont d’effets addictifs par eux-même. Il faut aussi préciser que si ces expériences relativisent le rôle de la nicotine dans la dépendance au tabac, elles ne relativisent en rien le potentiel addictif de la cigarette. En effet, nous avons montré que les effets neurochimiques induit par la nicotine lorsqu’elle est associée à un IMAO chez l’animal, est équivalent à ceux que l’on observe avec les psychostimulants (cocaïne, amphétamines), les opiacés (morphine, héroïne) ou l’alcool.

toutes ces substances chimiques : est-ce une façon pour l’industrie du tabac de « fidéliser » ses consommateurs ?

C’est une question intéressante. De nombreux rapports révèlent en effet que les industriels, depuis les années 50 ajoutent des additifs qu’ils présentent comme des rehausseurs d’arômes. Le sucre notamment, est l’additif le plus important en volume dans la cigarette. Les tentatives des industriels s’inscrivent donc évidemment dans l’amélioration de la consommation du produit qu’elles vendent. Comme les industriels d’alcool produisent des petites bouteilles de cocktail en direction des adolescents. En revanche, il est peu probable qu’ils soient conscients des mécanismes neurobiologiques exacts impliqués dans les processus de dépendance. La combustion du sucre par exemple, produit de l’acétaldéhyde dont les propriétés IMAO sont très puissantes.

Comment les traitements alternatifs type hypnose peuvent-ils marcher?

C’est là toute la différence entre l’homme et la souris. Le développement de la dépendance aux drogues, chez l’homme, résulte de la combinaison de plusieurs paramètres : Il y a d’abord un individu avec son histoire personnelle, sa propre « sensibilité » (qu’elle soit génétique ou acquise), il y a un contexte associé à la consommation, et puis il y a le produit. Au laboratoire, nous travaillons sur les propriétés pharmacologiques qui caractérisent une drogue et qui la distinguent notamment des autres substances non addictives tels que les antidépresseurs. Ceci étant, le produit ne détermine pas tout et le risque du passage de l’usage à l’abus naît de la combinaison de tous ces facteurs. Si le paramètre pharmacologique est prépondérant chez un organisme simple comme la souris, les facteurs psychologiques revêtent une importance particulière chez l’homme. Tous les fumeurs ne sont pas identiques et les placebos et/ou les substituts nicotiniques ainsi que les autres alternatives thérapeutiques (psychothérapie…), peuvent parfois donner des résultats positifs. N’oubliez pas que les essais cliniques qui ont précédé la mise sur le marché des patchs ont révélé que 30 % des fumeurs étaient sensibles au placebo…

Quels sont les traitements qu’on peut espérer pour demain ?

Maintenant que nous avons identifié le rôle du récepteur 5-HT1A dans le développement de la dépendance au tabac, nous pouvons espérer des traitements plus ciblés. Il est intéressant de remarquer que l’efficacité des patchs est nettement augmentée lorsque les médecins y associent un traitement antidépresseur. Or, tous les antidépresseurs ont la propriété d’augmenter les taux de sérotonine et de désensibiliser les récepteurs 5-HT1A. Ainsi, tant que le récepteur demeure inactivé, la nicotine peut soulager le fumeur abstinent. On peut supposer que l’association de nicotine et d’une molécule ciblant plus particulièrement ce récepteur permettrait d’avoir des résultats plus positifs.

Cette découverte permettra t-elle une meilleure prise en charge des fumeurs souhaitant s’arrêter ?

Si l’on considère que les thérapies de substitution sont les plus efficaces chez l’homme alors oui notre découverte, espérons le, permettra peut être de mettre au point des traitements plus ciblés et donc plus efficaces. Néanmoins, les stratégies thérapeutiques restent très discutées par les cliniciens, tabaccologues, psychologues et nous ne croyons pas pouvoir trancher cette question. L’idéal serait de trouver comment réverser les adaptations neuronales à long terme induite par la prise répétée de drogue, sans chercher nécessairement à entretenir ce déséquilibre par une stratégie de substitution. Mais nous n’en sommes pas encore là. Jusqu’à présent, nous avons réussi à bloquer le développement de la dépendance chez l’animal mais tout porte à croire qu’une fois que celle-ci s’est installée, elle est irréversible.



Contacts chercheurs :

Jean-Pol Tassin, Directeur de recherche à l’Inserm (jean-pol.tassin@college-de-france.fr)

Christophe Lanteri doctorant UPMC (christophe.lanteri@college-de-france.fr) 01 44 27 12 37

Sandra Jimena Hernandez Vallejo, docteur UPMC (sandra.hernandez-vallejo@upmc.fr) 01 40 01 13 51

04/03/09

UPMC
4 place Jussieu 75005 Paris, France
Tél. +33 1 44 27 44 27

2008 - David Bowie Live Santa Monica '72

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Live Santa Monica '72

(EMI BOWLIVE 201072), June 2008 (UK)

Introduction/Hang On To Yourself/Ziggy Stardust/Changes/The Supermen/Life On Mars/Five Years/Space Oddity/Andy Warhol/My Death/The Width Of A Circle/Queen Bitch/Moonage Daydream/John I'm Only Dancing/Waiting For The Man/The Jean Genie/Suffragette City/Rock 'N' Roll Suicide.

A deluxe edition including a poster and a set of four promo post cards.

2003 - David Bowie Reality

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Reality

(Columbia/ISO 512555 2), September 2003 (UK)

New Killer Star/Pablo Picasso/Never Get Old/The Loneliest Guy/Looking For Water/She'll Drive The Big Car/Days/Fall Dog Bombs The Moon/Try Some, Buy Some/Reality/Bring Me The Disco King.

2002 - David Bowie Heathen

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Heathen

(Columbia/ISO 508222 2), June 2002 (UK)

Sunday/Cactus/Slip Away/Slow Burn/Afraid/I've Been Waiting For You/I Would Be Your Slave/I Took A Trip On A Gemini Spaceship/5:15 The Angels Have Gone/Everyone Says 'Hi'/A Better Future/Heathen (The Rays).

1999 - David Bowie hours...

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hours...

(Virgin CDV 2900), October 1999 (UK)

Thursday's Child/Something In The Air/Survive/If I'm Dreaming My Life/Seven/What's Really Happening/The Pretty Things Are Going To Hell/New Angels Of Promise/Brilliant Adventure/The Dreamers.

1997 - David Bowie Earthling

Earthling

Earthling

(Arista/BMG 7432143077-2), February 1997 (UK)

Little Wonder/Looking For Satellites/Battle For Britain (The Letter)/Seven Years In Tibet/Dead Man Walking/Telling Lies/The Last Thing You Should Do/I'm Afraid Of Americans/Law (Earthling On Fire).

1995 - David Bowie 1. Outside

OutsideOutside
1. Outside
(Arista/BMG 74321 31065 2), September 1995 (UK)
Leon Takes Us Outside/Outside/Hearts Filthy Lesson/A Small Plot Of Land/Segue- Baby Grace (A Horrid Cassette)/Hallo Spaceboy/The Motel/I Have Not Been To Oxford Town/No Control/Segue- Algeria Touchshriek/The Voyeur Of Utter Destruction (As Beauty)/Segue- Ramona A. Stone/I Am With Name/Wishful Beginnings/We Prick You/Segue- Nathan Adler/I'm Deranged/Thru' These Architects Eyes/Segue- Nathan Adler/Strangers When We Meet.
Autour de 1.Outside


L'info en plus, pour briller en société:

Le morceau Outside est repris de Now, morceau inédit de Tin Machine, qui était lui même repris de la version 1988 de Look Back In Anger! Ouf! Si ça c'est pas du recyclage!

1993 - David Bowie The Buddha Of Suburbia

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The Buddha Of Suburbia

(Arista/BMG 74321 170042), December 1993 (UK)

Buddha Of Suburbia/Sex And The Church/South Horizon/The Mysteries/Bleed Like A Craze, Dad/Strangers When We Meet/Dead Against It/Untitled No. 1/Ian Fish, UK Heir/Buddha Of Suburbia.

1993 - David Bowie Black Tie White Noise

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Black Tie White Noise

(Arista/BMG 74321 13697), April 1993 (UK)

The Wedding/You've Been Around/I Feel Free/Black Tie White Noise/Jump They Say/Nite Flights/Pallas Athena/Miracle Goodnight/Don't Let Me Down & Down/Looking For Lester/I Know It's Gonna Happen Someday/The Wedding Song/Jump They Say (Alternate Mix)/Lucy Can't Dance.

1992 - Tin Machine Live: Oy Vey, Baby

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Tin Machine Live: Oy Vey, Baby

(Victory 828 328-2), October 1992 (UK)

If There Is Something/Amazing/I Can't Read/Stateside/Under The God/Goodbye Mr. Ed/Heaven's In Here/You Belong In Rock 'N' Roll.

Recorded 1991 and 1992 in Tokyo, Chicago, Boston, New York and Sapporo.

1991 - Tin Machine Tin Machine II

Tin Machine II

Tin Machine: Tin Machine II

(London/Victory 828 272-2), September 1991 (UK)

Baby Universal/One Shot/You Belong In Rock 'N' Roll/If There Is Something/Amlapura/Betty Wrong/You Can't Talk/Stateside/Shopping For Girls/A Big Hurt/Sorry/Goodbye Mr. Ed.

1989 - Tin Machine Tin Machine

Tin Machine


Tin Machine

(EMI CDP-7-91990-2), May 1989 (UK)

Side 1 : Heaven's In Here/Tin Machine/Prisoner Of Love/Crack City/I Can't Read/Under The God/Amazing/Working Class Hero/Bus Stop/Pretty Thing/Video Crimes/Run/Sacrifice Yourself/Baby Can Dance.

1987 - David Bowie Never Let Me Down


Never Let Me Down

(EMI AMLS 3117), April 1987 (UK)

Side 1 : Day-In Day-Out/Time Will Crawl/Beat Of Your Drum/Never Let Me Down(*1)/Zeroes
Side 2 :Glass Spider/Shining Star (Makin' My Love)/New York's In Love/'87 And Cry/Too Dizzy(*2)/Bang Bang(*3)

Prod. David Richards, D. B.
All Comp. D. B. except (*1) Bowie/Alomar, (*2) Bowie/Kizilcay, (*3) Pop/Kral

L'info en plus pour briller en société!

Cet album a été qualifié de « nadir artistique » par Bowie himself!


- Shining Star est tristement célèbre pour le couplet "rap" de Mickey Rourke!